L'impertinence de sa jeunesse (Queen and Country)
Il est trop tôt pour dire si Queen and Country, suite de l'excellent Hope and Glory, sera le film testament du grand John Boorman, bientôt 82 ans. Si c'est le cas, eh bien, le cinéaste britannique n'aura pas à rougir tellement cette évocation de ses 18 ans, dans les coulisses de la guerre de Corée, alors qu'une jeune reine arrive sur le trône, est rafraichissante, drôle, impertinente et source d'émotions discrètes. Le héros de Queen and Country fait l'apprentissage de la condition militaire et parallèlement son éducation sentimentale, dans une atmosphère lumineuse, joliment mise en valeur par la mise en scène de Boorman, qui cache sa profondeur dans une insolence et une sorte d'insouciance, qui sont celles de la jeunesse. Au fond, le cinéaste est resté toute sa vie ce garçon pudique, fantaisiste et sensible qui a donné des films parmi les plus marquants de leur époque de Leo the last au Général en passant par Excalibur, La forêt d'émeraude, Duel dans le Pacifique et Délivrance (entre autres).
L'avis de Sentinelle
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