Tati en solde (Ni à vendre, ni à louer)
Avec un brin de méchanceté, il serait aisé de dire que Ni à vendre, ni à louer, c'est comme du Tati ..., en période de soldes. Mais ce jugement à l'emporte pièce est exagéré, bien que l'ombre du grand Jacques (Les vacances de Mr Hulot, bien sûr) soit trop pesante pour les frêles épaules de Pascal Rabaté, qui avait fait naître de jolies promesses avec son premier long métrage, Les petits ruisseaux. Son deuxième film, quasi muet, très court, est traversé d'une nuée de personnages qui ne cessent de se croiser, c'est l'intérêt de la chose, et dont Rabaté n'a que le temps d'esquisser les silhouettes. Frustrant, quand on a sous la main des Gamblin, Morel, Pinon, Damiens ou de Medeiros ! Deux ou trois gags visuels sont irrésistibles, le reste est inégal mais l'enchevêtrement malin des situations et l'espèce de bonne humeur qui s'en dégage incitent à l'indulgence. Un film gentil, dans toutes les acceptions du terme, c'est cela, oui. Et ce n'est pas nécessairement un avis négatif.
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