Cinéphile m'était conté ...

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Brouillon du Liban (Balle perdue)

Chronique familiale sur fond de guerre, en 1976, Balle perdue, le premier film du libanais Georges Hachem n'est pas dépourvu de qualités. Plastiques, notamment. Mais elles sont de peu de poids au sein d'un scénario confus, brouillon indigeste d'idées mal organisées. Le pire restant une musique envahissante qui, au lieu d'amplifier les émotions, les annihile purement et simplement. L'histoire tient apparemment à coeur au cinéaste qui y a mis une grande part de souvenirs personnels. Parfois, quand le sujet est trop intime, sa restranscription, aussi sincère soit-elle, est maladroite et ne passe pas la rampe. C'est le cas ici. Toutes ces réserves ne doivent cependant pas occulter l'atout principal du film : l'interprétation superbe de Nadine Labaki dont la présence lumineuse arriverait presque à faire oublier les énormes défauts de Balle perdue.

 



23/11/2011
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