Cinéphile m'était conté ...

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Sexe, solidarité et punk rock (All that i love)

All that i love (Wszystko, co kocham, en polonais, ça a plus de gueule, non ?) est une chronique adolescente comme on en a vu des tonnes. Mais ce passage à l'âge adulte, via le punk rock, intervient dans un contexte bien particulier et hausse d'un cran ce qui ne serait sinon qu'un film de plus sur la rébellion à l'âge ingrat et les premiers émois amoureux. Le film de Jacek Brocuch (son premier) se déroule dans la banlieue de Gdansk, au printemps 81, alors que, suite aux grèves déclenchées par le syndicat Solidarnosc, la loi martiale vient d'être décrétée. Un simple concert de rock peut alors être assimilé à un acte de sédition. Hymne à la résistance et à la liberté, filmé dans des couleurs chaudes et lumineuses, All that i love est une oeuvre attachante, sans être révolutionnaire. De petites histoires qui se mêlent à la Grande, dans un mélange roboratif de sexe, solidarité et rock n' roll. Avec un belle photographie, une musique réjouissante (pas excessivement punk, que les âmes sensibles se rassurent, hé, hé) et une interprétation convaincante, dominée par Mateusz Kosciukiewicz, qui finira bien par décoller cette étiquette gênante de James Dean polonais.



20/04/2011
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