Sage reconstitution hystérique (Augustine)
Le professeur Charcot et l'une de ses patientes, Augustine. L'étude de l'hystérie devient prétexte à revisiter le mythe de Pygmalion et Galatée, sous la caméra d'Alice Winocour. Le désir amoureux viendra naturellement pimenter leur relation. D'une facture on ne peut plus classique et sage, le premier long-métrage de cette réalisatrice de 36 ans peine à s'élever au-delà de l'impeccable reconstitution hystérique, euh, historique. Les rapports entre celui qui soigne et guérit et celle qui se soumet au traitement sont très convenus, si l'on songe à A dangerous Method, pourtant pas le plus audacieux des Cronenberg. Vincent Lindon semble moins à l'aise qu'à l'accoutumée comme si le costume de Charcot était trop grand pour lui. Stéphanie Sokolinski (Soko), en revanche, donne tout ce qu'elle a et est particulièrement convaincante dans un film globalement sans relief.
L'avis de Sentinelle
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