Retraite amoureuse (Les beaux jours)
Une jeune retraitée, elle a 60 ans. Un sémillant animateur de plus de 20 ans son cadet. Elle n'a rien d'une cougar, il est un séducteur compulsif pas encore adulte dans ses relations. Une histoire d'amour ? Un coup de foudre ? Une rencontre sensuelle ? Un peu de tout ça à la fois. Au moment opportun pour l'un et l'autre. Essentiellement porté par l'impeccable trio Ardant/Lafitte/Chesnais, Les beaux jours déroule une romance improbable qu'on devine fragile. Le film de Marion Vernoux joue assez peu sur le tabou de la différence d'âge, on lui en sait gré, les lois de l'attraction s'en fichent bien, le regard de la société un peu moins mais ce n'est pas vraiment le sujet. Les beaux jours n'a pas malheureusement le grain de folie et la fantaisie suggérés par la bande-annonce. Tout reste plat et assez en surface, dans les limites des conventions, les dialogues brillant souvent par par leur faeur, on en est presque gênés pour les acteurs. Bien sûr, c'est une histoire simple. Etait-ce une raison pour la traiter avec un tel ton maussade et sans une once d'audace ?
A découvrir aussi
- Western sauce tomate (Django Unchained)
- Humbles travailleurs (Workers)
- Dans une fausse alacrité (2 automnes 3 hivers)
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 50 autres membres