Religieuse Calabre (Corpo celeste)
Comme son nom ne l'indique pas, Alice Rohrwacher est italienne. Du nord du pays. Et pour son premier film de fiction, Corpo celeste, elle plante ses caméras tout au sud, en Calabre, d'un pèlerinage nocturne à une confirmation. S'il s'agit bien de fiction, avec la découverte d'une nouvelle culture pour une pré-adolescente, et de l'omniprésence de la religion, la cinéaste intègre des éléments réalistes qui ont plus à voir avec un documentaire. Seul le regard de cette jeune fille, ironique et désarçonné, permet au film de ne pas être une simple transcription du quotidien d'une petite communauté. On y trouve donc une forme qui rappelle celle de La Pivellina. Corpo celeste, bien que révélateur d'une véritable réalisatrice, est trop bancal pour séduire et son scénario, sans épaisseur, souffre de longueurs indigestes.
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