Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

Pop corn de l'instant (Super 8)

Super 8 ? Parce que ça vaut presque 8 sur 10 et que c'est super. Dans son genre. Film instantané qui procure un plaisir immédiat et s'évanouit vite de la mémoire, ensuite. La partie fantastique, soit le dernier tiers du film, est le moins passionnant : l'alien manque de charisme (en plus, il est moche, pourquoi le sont-ils toujours ?), la fin est bâclée, on est dans le blockbuster prévisible. Mais avant, c'est mieux, hyper référencé évidemment, et alors, c'est voulu cette nostalgie d'avant les effets spéciaux pyrotechniques, non ? Il y a une espèce de pureté de l'enfance, une solidarité de bande, et
une émotion qui perce. Les personnages d'adultes sont stéréotypés ? On s'en fout. Ces gosses qui rêvent et tournent en Super 8, disent l'amour d'Abrams pour le cinéma et l'aventure. Sans moyens, le film serait une sorte de Série B, naïve et au premier degré. On évoque Spielberg, évidemment, mais on peut penser aussi aux films de SF humanistes des années 50 (Le jour où le Terre s'arrêta). C'est pop cornesque en diable, cette affaire, mais il n'y a pas de honte à partir du moment où il y un scénario qui tient la route et une candeur touchante dans l'histoire qu'on nous raconte. C'est chouette, vraiment.

 



06/08/2011
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