Peine de coeur et bandonéon (La chanteuse de tango)
Il y a quelques bonnes idées dans La chanteuse de tango, comme celle de faire coller les états d'âme de son héroïne avec les paroles des chansons qu'elle interprète en public. Sauf que le registre est limité : peine de coeur et bandonéon, et puis basta. Léger. Les scènes de tango, dansées ou chantées, sont belles, mais on se fiche comme d'une guigne des déboires sentimentaux de cette chanteuse argentine, qui, soudain, se retrouve boulangère sur la côte belge (sic). C'est que le réalisateur, Diego Martinez Vignatti, mélange les temporalités sans rime ni raison, tout en se distinguant par de petites coquetteries de mise en scène, proches du maniérisme. Honnêtement, c'est lassant, malgré les qualités de comédienne d'Eugenia Ramirez Miori. La preuve qu'il existe des films argentins quelconques, dans une production abondante et, généralement, de qualité supérieure.
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