Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

On connait la chanson, mais ... (Aimer, boire et chanter)

Doit-on être plus indulgent pour Aimer, boire et chanter sous prétexte qu'il s'agit d'une oeuvre posthume, le dernier film d'Alain Resnais, dans tous les sens du terme. Evidemment non et il serait abusif de le considérer comme son long-métrage le plus réussi. Mais dans le sens où il est l'aboutissement d'une carrière marquée par la volonté de mêler théâtre, BD, musique, entre autres arts, au cinéma, il est passionnant à plus d'un titre. Ne serait-ce que pour cette inventivité et cette jubilation à mettre en bouche des dialogues sur mesure pour des acteurs qu'il adore. On connait la chanson mais la mélodie n'est jamais tout à fait la même ni tout à fait une autre chez Resnais et, au-côté de sa troupe habituelle, il est réjouissant de voir Vuillermoz et surtout Kiberlain s'intégrer parfaitement et talentueusement. Le film est certes parfois répétitif dans son dispositif volontairement artificiel mais ce vaudeville qui explore les entrelacs de la vie de couple avec pour héros un personnage invisible ne manque pas de sel. Et la dernière scène, prémonitoire, est véritablement bouleversante.

 

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26/03/2014
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