Solitude contre joie de vivre ensemble (Les drôles de poissons-chats)
"Nous sommes seuls dans la vie. Mais la rencontre entre deux personnes qui partagent les mêmes sentiments peut rendre cette vie plus légère." Dixit Claudia Sainte-Luce, la réalisatrice mexicaine d'un premier long-métrage, en partie autobiographique, qui tranche singulièrement avec la production habituelle de son pays, marquée par la violence. Les drôles de poissons-chats met du temps à s'installer, sa facture est dans un premier temps brouillonne mais les éclaircissements viendront en temps utile. Une jeune femme en marge, est "adoptée" par une famille pleine de sève, dont la figure marquante est la mère qui, malgré sa grave maladie, respire la joie de vivre. Solitude asociale contre tribu sémillante. Cette contamination positive finit par gagner le film alors même que le mélodrame pointe son nez. Claudia Saint-Luce joue assez bien de cette contradiction et réussit à faire sourire et à émouvoir. Sans chichis ni pathos.
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