Nagashima mon amour (The Land of Hope)
D'après les spécialistes, The Land of Hope serait le film le plus sage du franc tireur japonais Sono Sion qui oeuvre habituellement plus volontiers dans l'excès, l'horreur et le gore. Ici, c'est un peu Nagashima, mon amour, un objet hybride lequel, à première vue, pourrait être vu comme un pamphlet anti nucléaire et une charge violente contre l'incurie des autorités japonaises mais qui, au final, se révèle aussi mélodramatique qu'absurde, autant réaliste qu'onirique. Sono fait en quelque sorte un vrai film catastrophe, privilégiant l'aspect humain sans s'attarder, à de rares exceptions près, mais marquantes, sur l'aspect apocalyptique d'une tragédie qui n'a de fiction que l'apparence. Trop long, c'est un fait, et fort inégal, The Land of Hope surprend par ses ruptures de ton et une sérénité étrange. C'est celle ci qui reste en fin de compte, comme une foi en l'homme malgré les folies destructrices qu'il commet.
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