Mort à Baltimore (Putty Hill)
Construit sur le principe du vrai faux documentaire (soupir blasé) et tourné pour quelque chose comme 20 000 euros, Putty Hill dresse le portrait d'un quartier de Baltimore à travers les témoignages de ses habitants et d'une fiction, les funérailles d'un garçon de 24 ans, mort d'overdose. Deuxième long-métrage de Matthew Porterfield, Putty Hill est un film de plus du versant indépendant du cinéma américain, loin des artifices d'Hollywood, avec de "vrais" gens, des comédiens amateurs, dans une veine qui rappelle Larry Clark, en plus soft, ou Gus van Sant, en moins doué. Ce n'est pas que le sujet soit inintéressant, il est simplement déjà vu et tourne à l'exercice de style, le QI entre deux chaises, avec un entêtement agaçant à vouloir faire authentique à tout prix. Pénible !
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