Love me tant d'heures (Ultimo Elvis)
Carlos Gutierrez, simple ouvrier argentin, a consacré sa vie au King. Plus qu'un imitateur ou sosie -physiquement, c'est discutable, vocalement, en revanche, c'est étonnant-, il est Ultimo Elvis, son existence entière tourne autour de l'icône de Memphis, surtout quand il monte sur scène. Et à 42 ans, l'âge ou Presley a disparu, il est temps pour lui de faire le pèlerinage dans la maison où s'est éteint son idole. Le héros du premier long-métrage d'Armando Bo, co-scénariste de Biutiful, n'est jamais pathétique même s'il vit par procuration de façon obsessionnelle. Le réalisateur le regarde avec une tendresse amusée, ce personnage inadapté à toute relation sociale ou sentimentale. Malgré un évident manque de rythme et une mise en scène tout juste passable, Ultimo Elvis est un film touchant et lucide au dénouement poignant. Il bénéficie de la performance "habitée" de John McInerny, lui-même sosie officiel, dans la vraie vie, de Presley. Love me tant d'heures !
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