Les voies de l'amour sont impénétrables (Félix et Meira)
Au nez et à la barbe de Dolan (Mommy) et de Cronenberg (Maps to the Stars, Félix et Meira de Maxime Giroux a remporté le Prix du meilleur film canadien au Festival de Toronto. Surprenant et honnêtement incompréhensible à la vision de ce "petit" film, lointain cousin du Witness de Peter Weir et qui nous conte une histoire d'amour pas très crédible entre un oisif athée et une mère de famille juive hassidique. Laquelle semble jouir d'une liberté de mouvement peu probable dans la communauté orthodoxe où elle vit. Les voies de l'amour sont impénétrables mais le couple ainsi formé peine à convaincre de son existence même si l'interprétation est irréprochable. Maxime Giroux est très pudique dans sa narration et si la lumière qui émane de son héroïne ne manque pas de toucher, on peine toutefois à comprendre son cheminement. Il est rare que l'on demande à un film d'être plus démonstratif mais la mise en scène de Félix et Maria reste trop en dedans pour que cette confrontation de deux mondes que tout oppose soit transcendée par la fusion des sentiments.
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