Les abeilles s'en vont (Le sang des fleurs)
Dixit wikpédia : "Les apiculteurs trouvent de plus en plus souvent leurs ruches subitement vidées de presque toutes leurs abeilles. Aux États-Unis, près de 25 % du cheptel aurait disparu l'hiver 2006-2007. De nombreux pays européens sont touchés depuis le début des années 2000. Les pertes peuvent atteindre, localement, jusqu'à 90 % des colonies." Ce syndrome d'effondrement des colonies d'abeille, et ses conséquences, Johanna Sinisalo en fait son miel pour les prémices de son roman, Le sang des fleurs, situé en 2025. Le livre dépasse rapidement ce point de départ, avec une double narration, celle d'un apiculteur, traumatisé par la mort de son fils, et les extraits du blog du défunt, militant enragé de la cause des animaux. La romancière, que l'on sait écologiste, n'a pas fait pour autant un livre à thèse. Comme souvent, elle insère une touche fantastique -les abeilles sont souvent considérées comme des messagères entre le monde des vivants et celui des morts- et une belle dose d'ironie narquoise (les quelques commentaires du blog). Plus ramassé que ses ouvrages précédents, Le sang des fleurs est souvent passionnant dans le fond comme dans la forme. A butiner sans modération.
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