Le TGV japonais lambine (I wish)
Les inconditionnels de Nobody knows devraient beaucoup aimer le nouveau film de Kore-eda, I wish, qui confirme le don du cinéaste japonais à diriger des enfants et à en comprendre la sensibilité et les rêves. Mais ces mêmes admirateurs admettront peut-être que I wish est tout de même une oeuvre mineure dont le scénario semble tout entier dévolu à faire la promotion du TGV nippon sur l'île de Kyushu et dont la mise en scène paraît bien fade. La première partie du film lambine terriblement avant d'atteindre son rythme de croisière et de se conclure par de jolies scènes de retrouvailles qui font oublier, un peu, le caractère laborieux de l'entreprise. S'il ne portait pas la signature de Kore-eda Hirozaku, on est en droit de se demander si le film aurait reçu un tel accueil critique, il est d'ailleurs plus que probable qu'il n'aurait pas été distribué à l'étranger. Sa douce mélancolie et sa rêveuse tendresse touchent mais ne rendent pas le film passionnant pour autant.
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