Cinéphile m'était conté ...

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Le plein à la station Elfes (Le Hobbit)

Le Hobbit : un voyage inattendu. Inattendu ? Ce n'est pas le terme qui convient. Tous les ingrédients du premier volet de la nouvelle trilogie de Peter Jackson sont on ne peut plus prévisibles et espérés, par les fans, s'entend. A savoir, une aventure épique, spectaculaire (oui, le vertige du grand 8 est bien présent), bourré d'images de synthèse (trop) et de somptueux paysages néo-zélandais (trop peu). Mais aussi, à dose homéopathique, non dénué d'humour, de mysticisme et d'émotion. Avec un héros plutôt pataud et casanier qui va prendre de l'assurance au fil du voyage. Evidemment. Il n'est pas interdit de se laisser aller, près de 3 heures durant car non, on ne s'y ennuie pas, parce que Peter Jackson use d'effets pyrotechniques avec le talent qu'on lui connait, sans dépasser les prescriptions médicales, et en conservant son aspect de conte à cette adaptation de Tolkien. Reste quand même un côté très masculin à toute cette histoire où la seule Cate Blanchett assure, 5 minutes environ, une présence féminine. L'histoire en elle-même est limpide, pas prise de tête pour un sou, avec ses bons et ses méchants au territoire bien délimité. La bande de nains en goguette est fort sympathique, munie de leur Hobbit et de leur couteau, capable d'affronter de drôles de trolls, de faire faire tapisserie aux Gobelins, de s'arrêter à la station Elfes pour faire le plein, entre autres péripéties. Les amateurs d'Heroic Fantasy y trouveront (sans doute) leur compte. Les réfractaires au genre iront (re)voir Les bêtes du sud sauvage ou Tabou. Allez, rendez-vous dans un an pour la suite.

 




18/12/2012
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