Le facteur n'aurait pas dû sonner deux fois (Betty)
Indridasoniens, indridasoniennes, attention au choc : Betty, le dernier roman traduit de votre islandais favori est une hénaurme déception ! Pas de trace d'Erlendur dans ce livre qui date en fait de 2003, mais ce n'est qu'un détail, somme toute, quant à la médiocrité de ce polar qui reprend le point de départ du Facteur sonne toujours deux fois et ajoute quelques péripéties supplémentaires pour épicer le plat. Certes, il y a bien une colossale surprise qui attend le lecteur au milieu du récit mais, ceci mis à part, Betty ne brille pas par son originalité. Une histoire de manipulation, de coupable qui ne l'est pas vraiment qui sent le réchauffé à plein nez. Quant au style, impossible de reconnaître dans cette prose laborieuse l'Indridason de La cité des jarres (pourtant antérieur, puisque paru en 2000 en Islande) ou d'Hypothermie. C'est répétitif, d'une pauvreté affligeante et à peine digne d'un écrivain amateur. En un mot, désastreux. Pour information, les deux premiers Erlendur sont toujours inédits en français sans parler des trois romans plus récents d'Indridason publiés après La rivière noire. Alors on oublie cette vilaine Betty et on attend patiemment le retour de notre cher commissaire.
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