Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

Sombre avec quelques trouées de lumière (Yo-yo)

Les livres de Steinunn Sigurdadottir résistent le plus souvent à l'analyse. Difficile d'expliquer pourquoi certains nous touchent (Cent portes battant aux quatre vents) et d'autres moins. Comme le dernier en date, Yo-yo, dont on ne niera pas la grande sensibilité pas plus que la forme d'humour, très noire, mais l'impression générale est celle d'une assez grande confusion dans le cheminement de pensée de son narrateur, Martin. Celui-ci, médecin, se définit lui-même comme un guerrier contre les tumeurs cancéreuses de ses patients. C'est plus que son métier, une véritable croisade. Son meilleur ami, ancien clochard, qu'il a soigné, se prénomme également Martin. Il est parfois malaisé de se repérer entre les deux, dans ce livre qui parle de sujets aussi sérieux que la mort, la maladie, la pédophilie, le suicide ... Pas toujours de façon tragique d'ailleurs et parfois associés à d'autres thèmes : l'amour, la francophilie, la nature, la guérison, entre autres. L'imbrication de tous ces aspects aurait pu donner un livre sombre avec des trouées de lumière. Ce qu'il est en grande partie, dans ses dernières pages. Mais il a malheureusement un peu perdu son lecteur auparavant.

 

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16/11/2013
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