L'ours et la souris
Grand cinéaste, Eisenstein, ours soviétique, n'a jamais caché une passion coupable pour l’œuvre du réactionnaire Walt Disney. “Les films de Disney sont une révolte contre le démembrement et la légalisation, contre la lividité et la grisaille”, écrit-il. Des personnages comme Mickey ou Donald sont des “métaphores plastiques dans leur essence”, des animaux et des humains à la fois. Un peu comme les “quatre agents secrets de La Grève, tous identifiés comme des animaux : un renard, un hibou, un petit singe et un bouledogue” (Strauven). La “plasmaticité” des toons réside dans leur faculté à se transformer à l’intérieur d’un plan (“En cas d’étonnement, les cous s’allongent.”).
Eisenstein visite Disney à Hollywood.
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