Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

Fantastique occupation

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Sous l'occupation allemande, le cinéma français, privé de quelques uns de ses grands réalisateurs des années 30 (Renoir, Clair ...) est tenu de respecter les directives du Reich qui souhaite  « des films légers, superficiels, divertissants », dans le but de contenter le peuple français. Malgré les difficultés de production et la double censure, allemande et vichyste, deux cent vingt films sont montrés au public en quatre ans dont beaucoup de chefs-d’oeuvre et vingt-cinq nouveaux cinéastes accèdent à la réalisation, et pas des moindres (Becker, Clouzot, Bresson). Par ailleurs, la fréquentation des salles se maintient à un niveau très élevé. Outre les adaptations littéraires, fort nombreuses, une vague de fantastique se fait remarquer par sa qualité. Une sorte d'âge d'or du genre, ni plus, ni moins. Parmi les films notables : La charrette fantôme (Duvivier), La nuit fantastique (Lherbier), Les visiteurs du soir (Carné), Le baron fantôme (Poligny), L'éternel retour (Delannoy), La main du diable (Tourneur), La fiancée des ténèbres (Poligny). La belle et la bête (Cocteau) et Sylvie et le fantôme (Autant-Lara) concluent, en 1945, cette période faste avant que le seul Franju, dans les années 60, ne se distingue à son tour.

 

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02/06/2015
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