Et l'odeur de la lavande (Le goût des merveilles)
"Inspiré par une fée réelle." La malice de Le goût des merveilles va se nicher jusqu'à sa signature, pour un film qui pourra être aisément qualifier de comédie romantique ou de Feel Good Movie sans qu'il soit besoin d'y redire. Et pour ceux qui parleraient de guimauve, opposons-leur l'odeur de la lavande dans des paysages drômois à la beauté stupéfiante. L'on se souviendra que le 16 décembre la force était du côté du film dont tout le monde parlait, au marketing imparable, et la délicatesse dans Le goût des merveilles qui a le mérite de nous montrer un ciel plein d'étoiles sans qu'il y ait une guerre à la clé. Plus sérieusement, le film d'Eric Besnard est une bénédiction, gorgé de nature dans une intrigue amoureuse particulière avec l'évocation du syndrome d'Asperger qui permet à Benjamin Lavernhe de jouer avec un talent fou le rôle d'un Rain Man provençal. Virginie Efira, toute en retenue et naturel, obtient enfin un rôle à sa mesure, en charme et résolution. Seul reproche au film : n'y figure pas la recette des merveilles, cette pâtisserie dont l'origine remonte, dit-on, à la Rome antique.
Classement 2015 : 36/237
Le réalisateur :
Eric Besnard est né en 1964. Scénariste (Le convoyeur, Babylon A.D., Made in France), ses quatre premiers films en tant que réalisateur, dont Mes héros était le dernier en date, n'ont eu pratiquement aucun succès public ou critique.
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