Cinéphile m'était conté ...

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Errance et vide (The Island)

Le fameux cap du deuxième film. Après Eastern Plays, Kamen Kalev se noie dans The Island, une variation sur le thème du couple qui se termine en ridicule absolu dans une émission de téléréalité bulgare. Auparavant, le film montre ce couple sur une île désolée, aux prises avec ses contradictions, lui piégé par son retour à sa douloureuse enfance sur sa terre natale, elle (Laetitia Casta, pas terrible), avec ses envies de maternité. Kalev se prend pour Antonioni, sans en avoir les moyens, et l'errance de ce duo n'est pas loin de prendre un tour grotesque. Qui est atteint dans sa dernière partie. Il y a, cependant, une espèce de fascination à voir cet objet qui sonne le creux. L'attirance du vide a quelque chose de vertigineux.




19/07/2012
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