Cinéphile m'était conté ...

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En quête de père (De douces paroles)

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Jérusalem, Paris, Marseille : De douces paroles n'est pas un road-movie mais c'est tout de même un voyage, ou plus exactement une quête pour trois frères et soeur auxquels leur mère a dissimulé une partie de son existence. L'histoire en elle-même est très romanesque et moyennement crédible mais son intérêt est ailleurs. Dans la recherche identitaire, la notion de judéité, la place de la religion et toutes ces choses qui catégorisent une vie, ou pas. Les trois personnages principaux ont des caractères très spécifiques, ils peuvent sembler presque caricaturaux mais c'est l'un des moteurs du film, une sorte de comédie amère qui utilise aussi à bon escient des éléments très dramatiques. C'est le subtil équilibre entre différents genres qui rend attachant, pas bouleversant non, sa mise en scène sans génie l'en empêche et puis c'est aussi la volonté du metteur en scène, Shemi Zahrin, très populaire en Israël, que de ne pas faire oeuvre trop sentimentale en gardant un certain mystère autour de la vie cachée d'une mère. En creux, c'est elle la véritable héroïne de ce film tendre et cruel.

 

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Classement 2016 : 53/204

 

Le réalisateur :

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Shemi Zahrin est né le 9 avril 1961 à Tibériade (Israël). Parmi ses 7 films, le plus connu est Bonjour monsieur Schlomi.



04/10/2016
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