Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

De l'épate et de l'abrasivité (Une éducation norvégienne)

Avec Une éducation norvégienne (scénario de l'écrivain Nikolaj Frobenius), Jens Lien, dont il est inutile de rappeler la nationalité, se révèle bien moins mordant que dans Norway of Life. Cette comédie/farce qui traite à part égale du deuil (la perte d'une mère quand on est pré-ado) et de la guéguerre entre cultures hippies et punks, à la fin des années 70, a tendance à faire dans l'épate facile et la provocation gentille, à rebrousse-bourgeois. Il y a de l'ironie, de l'auto-dérision (Johnny Rotten, himself, fait une apparition), mais l'ensemble est souvent un peu lourd. Comme dans cette accumulation de saynètes dans une banlieue bien propre sur elle, opposée à de façon caricaturale à une bande de rebelles indomptables. Le côté répétitif dans l'incongru et le pittoresque (dans le camp de nudistes) finit par épuiser. Le vrai bonheur est de réentendre les singles originaux des Sex Pistols qui n'ont rien perdu de leur abrasivité et de leur énergie survoltée et énergisante. "Right! Now ha, ha, I am an antichrist, I am an anarchist, Don't know what I want, But I know how to get it ...

 




17/06/2012
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 50 autres membres