Cinélatino dans la ville rose (8)
Mon dernier jour à Toulouse. Avec toute la matinée consacrée à marcher de ruelles en places, d'églises en promenades le long de la Garonne. Magnifique !
Un film sous le pavillon du MEXIQUE : Sommets (Cumbres) de Gabriel Nuncio.
Tiré d'un fait divers réel racontant la fuite de deux soeurs après un double meurtre commis par l'une d'entre elles, le film part sur les chapeaux de roue. Et tombe en panne d'essence et d'idées assez rapidement. Pourquoi le noir et blanc ? Parce que c'est plus chic ? Les intentions étaient bonnes mais le scénario ne ressemble plus qu'à une vague exploration de l'intime après une centaine de kilomètres. Facilement oubliable.
L'heure de la clôture est venue avec la remise des prix. Ixcanul et La tirisia se partagent justement les lauriers sauf la récompense suprême accordée au brésilien Ausência. Pas d'accord avec ce dernier choix mais ce n'est pas très grave. Plus intéressante est la présence de Patricio Guzman, venu présenter son dernier opus Le bouton de nacre. En partant de l'eau comme source de mémoire, le film nous parle des étoiles, du génocide des indiens de Patagonie et des disparus de la dictature de Pinochet. Images superbes, voix off envoûtante, montage remarquable : le récit dépasse largement le cadre du documentaire et nous embarque très loin avec une rare intelligence. Quant à Guzman lui-même, son humilité, sa façon de répondre avec finesse à des questions parfois (souvent ?) stupides du public force l'admiration. A voir en salles courant octobre. Ceux qui ont aimé Nostalgie de la lumière ne seront pas déçus.
PS : Merci à Philippe et à Buny pour leur accueil et la découverte du foie gras à volonté (entre autres).
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