Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

Cavalcade de vieux films (Juin/1)

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Les frères siciliens (The Brotherhood, Martin Ritt, 1968)
Trois ans avant La parrain, Ritt aborde plus ou moins les mêmes thèmes. Assassiné à sa sortie, le film a plutôt bien vieilli malgré une réalisation bien sage et une propension au bavardage. Kirk Douglas domine l'ensemble de la distribution de cette tragédie grecque où l'on regrette le rôle trop effacé d'Irene Papas. Film honnête en deçà cependant de la plupart des autres oeuvres de Martin Ritt, cinéaste qu'il serait temps de revaloriser.

 

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Quatre au paradis (Four's a crowd, Michael Curtiz, 1938)
Une Screwball comédie dans la bonne tradition mais moins loufoque que les meilleures réussites du genre. Le scénario complique inutilement les intrigues mais en définitive cela n'a qu'une importance relative. C'est un bonheur de voir Errol Flynn dans un rôle d'escroc charmeur, entouré de Rosalind Russell et de Olivia de Havillant. Un film piquant et divertissant qui se déguste pour le plaisir de l'instant.

 

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Lisztomania (Ken Russell, 1975)
Dans la série :"je m'attaque aux plus grands compositeurs", après Mahler (une réussite), voici Liszt (une catastrophe) assaisonnée à la sauce délirante, baroque et effervescente de Ken Russell. Liszt en rock star puis en ami de Richard Wagner lequel devient une créature satanique, un Frankenstein qui se métamorphose en nazi. Rien que ça. L'extravagance du réalisateur ne donne cette fois-ci rien de bon et c'est un euphémisme. Du grandiose au grotesque, il n'y a qu'un pas, largement franchi ici.

 

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La maison Bonnadieu (Carlo Rim, 1952)
Cocufié, Félix Donnadieu ne sait comment prendre la chose. Une comédie gentiment grinçante qui dénonce l'hypocrisie de la bourgeoisie de province. La distribution est épatante : Bernard Blier, Danielle Darrieux, la débutante Françoise Arnoul et une grand-mère d'anthologie, Berthe Bovy, qui met en valeur des répliques dignes d'un Michel Audiard. Et tout se termine dans la plus parfaite immoralité.

 

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La peine du talion (The Man from Colorado, Henry Levin, 1948)
La guerre de Sécession est terminée. Un ancien colonel devenu juge ne peut réfréner ses instincts criminels. Un film sur les ravages psychologiques de la guerre, qui va bien plus loin qu'un simple western. Aux côtés de Wiliam Holden, un Glenn Ford hagard trouve l'un de ses rôles les plus marquants. Il aurait fallu un autre metteur en scène que Levin pour hisser ce film au rang de chef d'oeuvre.




12/06/2014
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