Cinéphile m'était conté ...

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Ca s'en va et ça ne revient pas (Les chansons populaires)

Agé de 30 ans, le mexicain Nicolas Pereda a déjà 6 longs-métrages à son actif. Etant donné ce qui nous est montré dans Les chansons populaires, disons qu'il n'est pas certain que l'on ressente une envie pressante de découvrir ses 5 "oeuvres" précédentes. Le film semble cumuler tous les tics afférents au cinéma auteuriste destiné exclusivement au public des festivals : déconstruction progressive de l'intrigue qui en devient opaque, comédiens amateurs parfois interpellés par l'équipe technique pour raconter un épisode de leur propre vie, changement d'acteur au beau milieu du film pour incarner le même personnage, entre autres gâteries. Il y avait sans doute matière à faire quelque chose sur le sujet de la famille recomposée/décomposée et, d'un point de vue social, sur l'activité des vendeurs de CD piratés dans les couloirs du métro de Mexico. Le titre français du film rappelle une scie entêtante du défunt Claude François (une association bizarre) : Ca s'en va et ça revient comme dans une chanson populaire. En l'occurrence, ici, on est heureux quand l'on s'en va et l'on n'est pas près d'y revenir.

 

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06/08/2013
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