Bonnes vibrations islandaises (Jitters)
Son nom, il le signe d'un Z qui veut dire Zophoniasson. Le premier film de ce jeune cinéaste islandais, Jitters, est un concentré enivrant de culture locale et d'excès d'origine nord-américaines, consommés avec plus ou moins de modération. Le monde de l'adolescence, tel que décrit par le film, embrasse tous les sujets possibles : alcoolisation, suicide, recherche de paternité, homosexualité ..., sans parler d'autres thèmes, plus légers. Bien qu'en perpétuel éparpillement, Jitters est à prendre en considération pour la qualité de son écriture, tendre et sensible, et la véracité des scènes traitant du passage délicat d'un âge à un autre. Rien de révolutionnaire, mais un ton, une vérité, une décontraction et une honnêteté qui séduisent. Bien rythmés par une B.O excessivement cool. Les jeunes acteurs forment un collectif dont l'aisance rend le jeu des adultes artificiel et pataud. Good vibrations !
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