Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

Blog Buster (7)




Les lois de l'hospitalité (Our Hospitality, John Blystone/Buster Keaton, 1923)

Une haine tenace survit depuis des lustres entre deux familles de Virginie. En 1830, le dénommé William Kay va devoir sauver sa peau face à ses ennemis héréditaires. C'est un film presque parfait, dans le sens où Keaton a définitivement abandonné le gag pur pour l'enchaînement des situations inextricables, que seule une pirouette, imprévisible, vient dénouer. La reconstitution d'époque est jouissive, en particulier le train, à bord duquel le voyage est un pur délice d'incongruités et d'événements cocasses. Le rythme va crescendo avec une poursuite finale dantesque à pied, à cheval, en train, en canoé, à la nage. L'épisode des chutes d'eau, acrobatique et drolatique, vaut son pesant de cacahuètes. Chapeau, l'artiste !





Sherlock Junior (Sherlock, Jr., (Buster Keaton, 1924)
Opérateur de cinéma, notre héros s'imagine détective résolvant les affaires les plus complexes. Une belle réflexion sur le rêve qui nous vaut des scènes de pure poésie. La séquence à moto "trompe la mort" est incroyable. Et le projectionniste traverse l'écran et entre dans l'action du film en cours. Keaton s'amuse avec l'univers du cinéma et jongle avec le surréalisme et l'onirisme.



29/07/2011
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