Cinéphile m'était conté ...

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Viril mais correct (The Tender Bar)

 

Si certains longs-métrages, destinés aux plateformes, auraient mérité d'être découverts sur grand écran, les derniers Jane Campion ou Paolo Sorrentino, par exemple, dans le cas de The Tender Bar, il n'y a aucun regret à avoir. Le film est sympathique, c'est le qualificatif qui lui convient le mieux, mais aucunement original, que ce soit pour son scénario, nostalgique de la jeunesse et de l'Amérique des années 80, ou pour sa mise en scène, d'une simplicité qui confine à la nonchalance. Cela correspond à la cool attitude de George Clooney, qui a sans doute trouvé dans l'adaptation de ce récit d'un Prix Pulitzer, un certain écho à sa propre vision de son pays et des années d'apprentissage de la vie, de l'enfance aux années universitaires. Il n'y a strictement aucune intensité ni densité dans ce film qui survole une histoire paresseuse, masculine et américaine (tellement) où le jeune héros apprend de son oncle les bases d'une virilité bien tempérée, à l'opposé de celle, agressive, d'un père absent et infréquentable. Dépourvu de rythme mais pas ennuyeux, The Tender Bar peine à passionner pour son jeune héros, entre ses études, ses sentiments amoureux et sa vocation pour l'écriture. On s'en fiche un peu d'ailleurs mais le périple se fait sans cahots, cadencé par une B.O confortable et des interprètes à l'aise dans leurs rôles, Ben Affleck en tête Ce n'est pas un voyage en première classe mais le trajet est tranquille et la destination importe peu.

 

 

Le réalisateur :

 

George Clooney est né le 6 mai 1961 à Lexington (Kentucky). Il a réalisé 8 films dont Good Night and good Luck et Les marches du pouvoir.

 



14/01/2022
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