Une tasse de camomille (La tendresse)
Si le cinéma était une boisson, La tendresse de Marion Hänsel serait, euh, une camomille ? Quelque chose de vaguement insipide, en tous cas, avec un vague arrière-goût, indéfinissable car insuffisamment prononcé. Le film part d'un argument très mince mais ce n'est pas, a priori, rédhibitoire. Deux divorcés de longue date se voient contraints de passer plusieurs heures en voiture ensemble. Ceux-là se sont aimés mais il y a prescription. Que leur reste t-il ? Marion Hänsel ne fait absolument rien de son scénario. Que de platitude dans les dialogues ! Que de mollesse dans ses péripéties ! Que d'apathie dans la mise en scène ! Les seconds rôles sont grotesques tandis que Marilyne Canto et Olivier Gourmet font ce qu'ils peuvent pour sauver les meubles. On attend vainement qu'un événement vienne tirer La tendresse de sa léthargie. Seul Sergi Garcia apporte un peu de fraicheur. Mais il n'est pas présent plus de dix minutes. La torpeur revient et ne partira plus. Bonne nouvelle quand même : le film dure moins de 80 minutes.
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