Cinéphile m'était conté ...

Présenté à Cannes, en 1987, Les yeux noirs vaut à Mastroiannai le prix d'interprétation masculine. Inspiré de La dame au petit chien de Tchekhov, auteur souvent adapté par Nikita Mikhalkov, le film raconte une histoire d'amour perdu, entre amertume et nostalgie. Elégance et raffinement, somptuosité des décors et des costumes. Quiconque a aimé et a laissé s'envoler le fruit de sa passion, quelle qu'en soit la raison, ne peut qu'être ému au plus profond de son âme par la scène finale.

La Palm Dog , qui récompense la meilleur performance d'un canidé à l'écran, n'a été créée qu'en 2001 sans quoi le chien du film l'aurait emporté haut la patte. Parmi les vainqueurs de ce trophée singulier figurent entre autres : Tâhti (L'homme sans passé), Mops (Marie-Anttoinette), Boss (Tamara Drewe), Uggie (The Artist) et, en 2014, le duo Luke et Body (White God).