Le cinéaste qui aimait les femmes
Kenji Mizoguchi, l'un des 4 grands du cinéma japonais classique (avec Kurosawa, Ozu et Naruse) était le plus féministe d'entre tous. Est-ce dû à un traumatisme d'enfance quand sa propre soeur fut vendue comme geisha ? Toujours est-il que ses films comportent parmi les plus beaux portraits de femmes qui soient, que ce soit dans ses grandes fresques historiques ou ses oeuvres plus contemporaines comme son tout dernier long-métrage, La rue de la honte qui décrit sans fard le quotidien d'une maison de passes alors que le gouvernement japonais s'interrogeait sur l'interdiction possible de la prostitution dans le pays.
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