Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

Un hymne sans paroles (Le souffle)

072244.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg

 

Le souffle, troisième long-métrage d'Alexander Kott, est un film sans dialogues. Il sollicite d'autant plus l'ouïe, tous les sons et les bruits, ceux de la nature, en particulier, sont importants, surtout dans les steppes kazakhes. Mais le film, réalisé par un photographe à l'origine, est aussi un régal pour l'oeil. De somptueuses images et des cadrages magnifiques bien dans la tradition du cinéma russe, de Eisenstein à Tarkovski en passant par Kalatozov. Au point que cette esthétique menace de prendre le pas sur toute autre considération. Mais ce n'est pas le cas car Le souffle n'est pas une oeuvre uniquement contemplative. Le scénario est très habilement construit et recèle sa part de mystères (l'idéal serait de voir le film deux fois) avec une ébauche de triangle amoureux qui cache son véritable thème, lequel ne se révèle que dans son dénouement, absolument sidérant et qui mérite d'être tu pour garder intacte la surprise. Il suffit de savoir que Le souffle est un hymne à la vie et aux éléments et à la nature que, souvent dans l'Histoire, les hommes ont oublié de respecter, hélas.

 

561530.jpg-r_160_240-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg

 

Classement 2015 :  13/102



11/06/2015
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 50 autres membres