Cinéphile m'était conté ...

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Tuerie à grande vitesse (Mea culpa)

On va voir Mea culpa pour frissonner, avec des bons, un peu fracassés sur les bords mais gentils quand même, se faire des méchants qui, comme de bien entendu, viennent des pays de l'est et eux, ils ne sont pas sympathiques du tout, les vilains. Le troisième film de Fred Cavayé n'a pas un soupçon de vraisemblance, la psychologie de ses personnages repose sur un unique traumatisme et à Lindon, torturé bien sûr, Lellouche, bienveillant évidemment, de montrer leur savoir-faire et, accessoirement, leur virilité. Ce qu'ils font très bien, nul n'aurait émis le moindre doute sur le sujet. Mea culpa est efficace presque au-delà du supportable : surenchère de violence qui culmine dans les dernières scènes à bord d'un TGV (Tuerie à grande vitesse). Sans l'adrénaline, le film n'existe pas. Mais cela, on le sait avant d'y aller. Et Cavayé maîtrise le genre. Les américains pourraient bien en être jaloux. Allez, zou, vite, un remake que personne, du moins en France, ne se donnera la peine d'aller voir.

 

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09/02/2014
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