Cinéphile m'était conté ...

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Humain, trop humain (La voie de l'ennemi)

Première incursion américaine pour Rachid Bouchareb (mais pas en anglais, son London River est à voir) dans les grands espaces désertiques du Nouveau Mexique. Le scénario de La voie de l'ennemi n'est pas mauvais, il est un peu trop étiré et pâtit d'un grand schématisme de ses personnages qui vont exactement là où on les attend. Forest Whitaker, en extraordinaire comédien qu'il est, donne beaucoup et nous fait entrer dans la peau d'un homme tiraillé entre son envie de mener enfin une vie simple et des pulsions violentes que 18 ans de prison n'ont pas totalement éradiqué. Humain, trop humain. La qualité de l'interprétation de Harvey Keitel et de Brenda Blethyn fait oublier certaines facilités et raccourcis. C'est moins le cas de certains seconds rôles. A défaut d'être épique et passionnant de bout en bout, ce lointain remake de Deux hommes dans la ville possède une vraie densité et une vibration intime qui méritent d'être soulignées.

 

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10/05/2014
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