Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

Romance amère (Le beau rôle)

 

Toute comédie romantique, fût-elle nuancée d'amertume dans Le beau rôle, se doit de respecter une règle intangible : faire en sorte que l'alchimie du couple fonctionne, toutes divergences bues. La mission est d'emblée accomplie avec Vimala Pons et William Lebghil, qui se glissent dans leurs rôles respectifs, comme dans des charentaises familières. Restait à écrire un scénario et des dialogues susceptibles de mettre en valeur leurs incontestables vivacité et talent. Le film n'apporte rien de révolutionnaire au genre mais de la fraîcheur, c'est déjà beaucoup, et un soupçon d'ironie, même si l'ensemble reste dans les clous de ce que l'on est en droit d'attendre, non pas du côté de Notting Hill mais de Paris, Reims et Charleville-Mézières. Il y a de jolies trouvailles, clairsemées, et une vision acidulée du théâtre en Région et du cinéma dans la capitale. L'intrigue patine un peu en son mitan et les seconds rôles sont trop inconsistants pour que l'on s'y intéresse mais comme ses deux interprètes apparaissent, ensemble ou individuellement, presque toujours à l'écran, l'entreprise, plus que sympathique de par sa modestie, atteint sa cible, c'est à dire nos émotions, au sein d'une histoire dans laquelle chacun se reconnaîtra, d'une façon ou d'une autre, même sans exercer une activité artistique.

 

 

Le réalisateur :

 

Victor Rodenbach a réalisé 3 courts-métrages.

 



18/12/2024
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 51 autres membres