Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

Quand la nature était sublime

Au début du siècle dernier, un ouvrier d’une aciérie de Chicago est renvoyé après une altercation avec son contremaître. Il prend la route du sud avec sa jeune sœur et sa compagne qu’il fait passer pour sa sœur aînée. Au Texas, ils se font engager dans une grande propriété pour les moissons. La jeune femme tente de séduire le riche fermier qui les emploie. C’est le début de la tragédie...

Les moissons du ciel de Terrence Malick ! Je me souviens du cinéma où j'ai vu cette merveille de film (Le Katorza de Nantes). Tellement subjugué que j'y suis retourné dans la semaine. Seul Georgia d'Arthur Penn a eu un tel effet sur moi. Des scènes me reviennent en mémoire, d'une beauté folle, comme ce verre qui finit sa course au fond de l'eau. Et ces plans dignes d'Edward Hopper. J'ai été amoureux de ce film. C'était le temps où Malick sublimait la nature sans avoir besoin de nous infliger ses leçons spirituelles comme cela lui est arrivé dans ses dernières oeuvres. Les deux projections des Moissons du ciel resteront à jamais des souvenirs inoubliables. Reverrai-je un jour le film ? Pas certain. Trop peur d'être déçu.

 

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27/11/2014
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