Petites histoires de Fès (prélude)
Prélude.
J'étais en froid avec le Maghreb depuis une lointain séjour en Tunisie marqué par un harcèlement continuel et l'impossibilité de se sortir d'un statut de touriste quand on n'aspire qu'à être un voyageur (pure innocence). Il était temps de revenir en Afrique du nord. Mais pas n'importe où, ni n'importe comment.
Pourquoi Fès plutôt que Marrakech, Agadir, Rabat, Essaouira ou Tanger ? Sur les conseils d'amis d'origine marocaine, persuadés que j'allais apprécier la douceur suave du climat fassi et de ses environs. Ils avaient raison.
Une petite semaine, très riche en rencontres, promenades, découvertes ...
Je me souviens :
- De Karim et Hind, mes hôtes du riad
- De la boulangerie/pâtisserie "Saveurs sucrées"
- Du snack Omar, ma cantine du soir
- D'un verre de vin offert par trois françaises
- D'un couscous, d'un tajine et, surtout, de pastillas
- D'une cuite mémorable au whisky
- Du prix très variable du thé à la menthe
- Des ânes chargés de bombonnes de gaz
- De m'être ennuyé à la lecture du Matin ou de l'Opinion
- D'avoir entendu : "Les algériens sont des guerriers, les marocains des bergers et les tunisiens des traîtres (!)
- De m'être perdu avec délectation dans le labyrinthe de la médina
- D'avoir écouté avec attention les explications des guides des groupes, auxquels je n'appartenais pas, dans les medersas
- D'avoir apprécié l'ambiance British du Clock Café
- Des chats du jardin du musée Batha
- Des grandes murailles de Meknès
- De l'immense place El-Hédime
- De la blancheur de la ville sainte de Moulay Idriss
- Des splendides ruines romaines de Volubilis
- Des mosaïques représentant les 12 travaux d'Hercule
- D'un chauffeur prénommé Ahmed
- Du cimetière juif et de la synagogue de la Mella
- D'être allé à pied jusqu'à la ville nouvelle de Fès
- Des stridulations du perroquet du riad
- De m'être dit que les habitantes de Fès sont des femmes fassies
- De la pluie et du brouillard à couper au simeterre dans le Moyen-Atlas
- D'un thé à la menthe à Avrou face à la mosquée et au portrait du roi
- Du pittoresque village de Bhalil
- De m'être perdu encore et encore dans la Médina et d'avoir enfin déniché le quartier des tanneurs
- D'avoir promis à Karim de revenir pour le festival de musique sacrée
A suivre, Inch'allah !
J'étais en froid avec le Maghreb depuis une lointain séjour en Tunisie marqué par un harcèlement continuel et l'impossibilité de se sortir d'un statut de touriste quand on n'aspire qu'à être un voyageur (pure innocence). Il était temps de revenir en Afrique du nord. Mais pas n'importe où, ni n'importe comment.
Pourquoi Fès plutôt que Marrakech, Agadir, Rabat, Essaouira ou Tanger ? Sur les conseils d'amis d'origine marocaine, persuadés que j'allais apprécier la douceur suave du climat fassi et de ses environs. Ils avaient raison.
Une petite semaine, très riche en rencontres, promenades, découvertes ...
Je me souviens :
- De Karim et Hind, mes hôtes du riad
- De la boulangerie/pâtisserie "Saveurs sucrées"
- Du snack Omar, ma cantine du soir
- D'un verre de vin offert par trois françaises
- D'un couscous, d'un tajine et, surtout, de pastillas
- D'une cuite mémorable au whisky
- Du prix très variable du thé à la menthe
- Des ânes chargés de bombonnes de gaz
- De m'être ennuyé à la lecture du Matin ou de l'Opinion
- D'avoir entendu : "Les algériens sont des guerriers, les marocains des bergers et les tunisiens des traîtres (!)
- De m'être perdu avec délectation dans le labyrinthe de la médina
- D'avoir écouté avec attention les explications des guides des groupes, auxquels je n'appartenais pas, dans les medersas
- D'avoir apprécié l'ambiance British du Clock Café
- Des chats du jardin du musée Batha
- Des grandes murailles de Meknès
- De l'immense place El-Hédime
- De la blancheur de la ville sainte de Moulay Idriss
- Des splendides ruines romaines de Volubilis
- Des mosaïques représentant les 12 travaux d'Hercule
- D'un chauffeur prénommé Ahmed
- Du cimetière juif et de la synagogue de la Mella
- D'être allé à pied jusqu'à la ville nouvelle de Fès
- Des stridulations du perroquet du riad
- De m'être dit que les habitantes de Fès sont des femmes fassies
- De la pluie et du brouillard à couper au simeterre dans le Moyen-Atlas
- D'un thé à la menthe à Avrou face à la mosquée et au portrait du roi
- Du pittoresque village de Bhalil
- De m'être perdu encore et encore dans la Médina et d'avoir enfin déniché le quartier des tanneurs
- D'avoir promis à Karim de revenir pour le festival de musique sacrée
A suivre, Inch'allah !
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