Cinéphile m'était conté ...

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Bali baba (9)



Bali, pour faire court et forcément sujet à caution, c'est une Inde édulcorée. Et ce n'est pas un reproche, loin de là. C'est à dire sans excès et aspects parfois insupportables, pour nous, occidentaux. On apprécie d'autant plus Bali après un voyage en Inde. Un sentiment familier, un endroit où l'on se sent à l'aise, pour peu que l'on aime l'Asie et que l'on règle sa montre sur le rythme local. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'aspérités dans ce coin béni des dieux d'Indonésie.

Bali baba



Episode 9 : Il pleut averse


C'est ma dernière journée complète à Bali. Une longue route m'attend, de l'extrême nord au sud. En attendant, j'apprécie au plus haut point la crêpe banane/ananas du petit-déjeuner. En revanche, le café est souvent médiocre, à la "turque".
Un petit monastère, pas austère, rien de tel pour se mettre en train. Même si, après plus d'une semaine de visites, on est un peu blasé, pourquoi le nier ?


Plus loin, arrêt aux sources chaudes les plus fameuses de l'île. Que tombent les sarongs !


Faire la route, à Bali, n'est jamais fastidieux. Le vert est la couleur dominante. Avec toutes ses nuances.


Regarde comme c'est beau !


Et soudain, c'est le drame. Un orage terrible, une averse diluvienne. Enfin, la saison des pluies justifie sa réputation. Le mieux est de s'arrêter dans une gargote et de déjeuner en regardant tranquillement l'ondée inonder la contrée. C'est drôle d'ailleurs, il est fréquent que, quand je termine un voyage, le ciel se mette à pleurer. Oh, mais c'est que je deviendrais sentimental, moi. Allez, rideau (de pluie). Surtout qu'il est midi net.


Beaucoup de route, encore, mais la pluie s'est calmée. L'hôtel de ma dernière nuit est le Puri Taman Sari, à Tabanan (c'est rigolo comme nom). Un véritable palais de la noblesse locale transformé en maison d'hôtes somptueuse. J'apprécie particulièrement la salle de bains/WC/douche à l'air libre.


Le dîner est un brin décevant. Mon canard ne casse pas trois pattes. Un groupe d'américains, entièrement habillés de blanc, s'est installé à un bout de la salle. Bizarre, ils donnent l'impression d'être en plein séminaire de spiritualité. Ou d'appartenir à une secte quelconque.
Pour m'endormir, je compte mes rupiahs restantes. Demain, c'est la fin.



20/12/2011
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