Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

Pas de réseau (Téléphone arabe)

Dixit Sameh Zoabi, le réalisateur de Téléphone arabe : "Je pense qu'étant donné le climat politique difficile, l'humour s'est développé comme antidote contre la tension politique anxiogène entre Israël et Palestine." Va donc pour une comédie, Elia Suleiman (Intervention divine) a montré la voie en poussant jusqu'à l'absurde les tenants et aboutissants d'un conflit inextricable. Manque de chance, le scénario du film n'est pas à la hauteur, se dispersant entre les errances sentimentales d'un jeune arabe israélien (palestinien, mais avec un passeport israélien et ne vivant pas en Cisjordanie ou à Gaza) et le combat de son père contre une antenne téléphonique installée par "l'ennemi". Deux histoires inabouties et mal reliées entre elles, et euh, téléphonées. L'interprétation est médiocre, la mise en scène atone. Des bonnes intentions, il y en a, dans Téléphone arabe. Mais de l'énergie, du rythme, de la finesse, vraiment une dose infinitésimale. La communication ne passe pas, faute d'un réseau adapté.

 




25/07/2012
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