Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

Parfois avec ses filles (In the Summers)

 

Las Cruces, Nouveau-Mexique. Là, vit un homme divorcé qui, l'été, retrouve la garde de ses deux filles. Avec beaucoup de délicatesse et un certain nombre de non-dits, le premier long métrage de Alessandra Lacorazza, qui a suivi l'itinéraire balisé du cinéma américain indépendant (Sundance, Deauville) entreprend de nous raconter, en 4 chapitres, la relation d'un père aimant et maladroit et surtout soumis à une forte addiction, avec sa progéniture. Au fil des étés, les rapports évoluent, les fillettes deviennent adolescentes puis jeunes adultes et leur regard passe par plusieurs phases, entre compréhension et rejet. In the Summers ne s'éloigne jamais de sa volonté d'expliquer peu, préférant installer une atmosphère émolliente d'où jaillissent parfois des éclairs de violence et des morceaux de tendresse, sur lesquels la réalisatrice, fidèle à son modus operandi, s'attarde peu, avant une ellipse temporelle. Ainsi, sans trop céder à l'émotion, hormis en son dénouement, le film suit sa route, avec bienveillance pour ses personnages, tous vulnérables. On y retient, au-delà de son ambiance, qui compense l'absence de scènes saillantes, la qualité globale de l'interprétation, dans le passage du temps et des sentiments.

 

 

La réalisatrice

 

Alessandra Lacorazza est née aux Etats-Unis. Elle a téalisé un court-métrage.

 



09/07/2025
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