Cinéphile m'était conté ...

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Palette impressionniste (Un été à Quchi)

Un été à Quchi marque par la délicatesse de sa palette impressionniste. Rien d'appuyé dans ce film de Tso-chi Chang qui est pourtant le récit de mondes qui s'opposent : de façon réaliste avec le divorce des parents de son jeune héros, de manière symbolique avec l'évocation du Taïwan rural, bien loin de l'agitation et de la modernité de Taipei. Ces affrontements sont montrés subtilement avec une certaine douceur et bienveillance, notamment à travers le personnage du grand-père et de son petit-fils qui va peu à peu s'ouvrir à une autre vision de la vie, moins égoïste, et grandir le temps d'un été. C'est aussi sans doute la faiblesse du film que de n'opérer que par petites touches, de suggérer plutôt que de montrer, alors même que des événements dramatiques se produisent. Le montage d'Un été à Quchi, souvent elliptique, brouille parfois la compréhension sans qu'il s'agisse d'un défaut majeur. La direction d'acteurs, particulièrement celle des enfants, est en revanche remarquable, digne d'un Kore-eda.

 

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23/09/2014
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