Nouilles au coeur d'artichaut (Les coquillettes)
D'un film à l'autre, Sophie Letourneur fait des progrès. La vie au ranch n'était vraiment pas fameux, Les coquillettes n'est que foncièrement anodin. On retrouve un fort aspect autobiographique dans cette aventure d'une réalisatrice en goguette au festival de Locarno (Suisse) en compagnie de ses deux copines. La quête amoureuse y est décrite et surtout abondamment commentée dans ce film de filles au coeur d'artichaut. Ce pourrait être frais et vif comme une petite brise, ça ne l'est que le temps de rares scènes, la majeure partie du film étant constituée de scènes répétitives mises en scène avec une paresse et un manque d'ambition criants. L'interprétation des trois "nouilles" en question est correcte ce qui n'est pas le cas des seconds rôles, particulièrement gratinés dans le style hagard. La tentative de "rohmerisation" moderne des dialogues, si elle est sous-jacente, donne un résultat global proche d'une (mauvaise) série pour ados. Des pâtes, oui, mais des Fadzani.
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