L’ogre familier. (Paula)
Le malaise est progressif dans Paula et suit en cela pas mal de films récents, qu’il y ait ou non des forêts menaçantes et/ou un père inquiétant à l’horizon (le formidable Dalva). Le problème majeur avec le film, quoique cela est évidemment sujet à la sensibilité de chacun, réside dans un mélange de réalisme et de conte mystérieux dont aucun des deux aspects ne parvient à susciter qu’un vague trouble, ma foi assez déplaisant. Difficilement explicable est l’impression d’avoir sous les yeux à la fois une œuvre qui se dissimule en partie, laissant planer l’incertitude, !tout en faisant preuve d’un caractère démonstratif excessif, dans un formalisme souvent agaçant. Au demeurant, la relation entre cette fillette de 11 ans et un ogre familier, son père, laisse accroire une certaine liberté au spectateur, alors qu’il n’en est rien. Certains diront maîtrise narrative, d’autres jugeront la manipulation plutôt malhabile et même embarrassante.
La réalisatrice :
Angela Ottobah a réalisé 2 courts-métrages.
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