Cinéphile m'était conté ...

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Le privé à rouflaquettes (Inherent Vice)

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La première bonne nouvelle concernant Inherent Vice (la seule ?) est que Joaquin Phoenix est bien meilleur que dans le condensé offert par une BA inquiétante par ses excès. Il est même prodigieux en privé à rouflaquettes, un Bogart qui se doperait à la marijuana. Comme son aîné, dans Le faucon maltais, il joue dans une intrigue assez brumeuse, pour employer un euphémisme, qui se veut témoignage d'une époque, le début des seventies à L.A, sur fond de transactions immobilières douteuses. Que sauver du film ? Quelques scènes burlesques et donc Phoenix. Et pas grand chose d'autre. Même en ne cherchant pas à comprendre le fin mot de l'histoire, le film parait bien pataud et cette fois la mise en scène de PTA ne peut pallier les manques d'un scénario qui se regarde le nombril, fût-il psychédélique. Au passage, on est content d'entendre ce bon vieux Neil Young sur la B.O laquelle est plutôt engageante, parvenant, en de rares moments à créer un semblant d'atmosphère. Mais 2H30 pour dérouler un récit aussi filandreux, c'est sacrément long. Après The Master, déjà insatisfaisant, c'est à se demander vraiment si ce surdoué de Paul Thomas Anderson sera un jour capable de retrouver le très haut niveau de ses films précédents.

 

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04/03/2015
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