Le Mesrine italien (L'ange du mal)
Faites entrer l'accusé ! Renato Vallanzasca, ennemi public italien n°1 dans les années 70/80, voleur de grands chemins, mégalomane impénitent, charmeur de dames et ... sous les verrous à perpétuité. L'itinéraire de ce Mesrine transalpin valait-il un biopic ? C'est Michele Placido qui s'y colle, fort du succès de Romanzo criminale. L'ange du mal n'est, au mieux, qu'une pâle copie de ce dernier, efficace et plaisant à suivre, mais sans grande envergure, le nez dans les poncifs du genre, un peu plus convaincant dans la vie intime du voyou que dans ses aventures marquées par la violence et l'insouciance. Que souhaitait faire Placido ? Un thriller trépidant ? Bof ! Une hagiographie ? Bah ! Un témoignage d'une époque révolue où les grands criminels se la jouaient gentleman ? Beh ! Kim Rossi Stuart, assez méconnaissable, s'en tire avec les honneurs quoiqu'il lui arrive de surjouer. Le film aussi a des embardées épileptiques qui agacent les gencives. Un peu inutile, en fin de compte, cet ange du mal. On peut faire sans.
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