Le corps d'une émigrée (La soeur de Soledad)
Dans les années 90, six cent cadavres de travailleurs philippins arrivaient chaque année à l'aéroport international de Manille. Aujourd'hui, plus d'un philippin sur dix travaille à l'étranger, principalement au Moyen-Orient, en Asie ou en Europe. Et leur décès reste souvent inexpliqué pour leurs familles qui viennent recueillir le corps. C'est à partir de ces faits que José Dalisay a eu l'idée de son roman, La soeur de Soledad. Un livre qui mélange la comédie et le drame alors qu'un policier et une jeune chanteuse sont en route pour identifier l'une de ces émigrées décédées. A vrai dire, le lecteur reste un peu sur sa faim. Dalisay abuse des flashbacks et son style est relativement plat. L'aspect du roman le plus intéressant : les relations entre deux êtres plutôt maltraités par la vie et à la croisée des chemins, n'arrive pas à destination. Le livre s'interrompt et semble comme inachevé.
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